Moé, j'parle ben franças, stie!
Depuis quelques semaines déjà, ça bouge au ministère de l'éducation. La ministre Courchesne a avouée être inquiète de la qualité du français utilisé par les professeurs du secondaire et du primaire. Et selon cet article, ses craintes sont justifiées!
Au-delà de la simple question de la survie du français au Québec, je crois qu'il est grand temps qu'on s'attaque à un problème plus pernicieux encore, la qualité du français que l'on utilise dans la vie de tous les jours. Au risque de passer pour un prétentieux fini, les gens qui me parlent de « triologies » ou qui veulent « extentionner leurs livres », je ne suis plus capable de les supporter! Le pire, c'est que même les médias (surtout la télévision et la radio) sont atteints d'une forme plus ou moins aigüe de déficience du français. Il est grand temps qu'on valorise la maîtrise du français, au lieu de taxer de snobisme ou de pédanterie les gens qui font l'effort de s'exprimer correctement. On peut voir une pièce de Michel Tremblay et parler comme Robert Guy Scully, me semble!
Anyway, faut que je vous laisses, j'ai d'autre affaires a faires.
Ça fait que passé une bone journée!
Blogue l'Éponge