5 novembre 2007
La politique, c'est plate!
Deux petits chiffres pour vous pour commencer la journée : 8% et 45%.
Non, ce ne sont pas respectivement le pourcentage de gras d'un nouveau yogourt et celui d'une nouvelle bière! Le premier (8%) est le taux de participation aux élections scolaires, en 2003. Je n'ai pas trouvé les chiffres pour cette année, mais gageons que ce ne sera guère mieux! Moi je n'ai pas été voté, je ne suis même pas sur cette liste! Habitant en appartement, je ne paie pas de taxe scolaire, et je ne peux donc pas me prévaloir de ce droit. Si j'avais pu, j'aurais été voter... Même si je n'ai pas d'enfants. Pourquoi? Ne serait-ce que pour avoir l'impression que mes taxes servent à quelque chose, mais aussi pour le principe de la démocratie. Plutôt que de se plaindre de l'augmentation de leurs taxes, les Montréalais devraient plutôt se renseigner sur les services que ces taxes permettent d'offrir. Ensuite, tirez en le maximum!
Je sais que les élections scolaires sont aussi excitantes qu'une partie de curling du club d'âge d'or local, après la collation du matin, mais ce sont quand même des élections! C'est le seul moment où on peut décider de l'orientation qu'on veut donner à l'éducation de nos (vos) enfants! Il me semble que j'aurais au moins pris le temps de m'informer des positions des différents partis sur certains sujets, comme la malbouffe à l'école, l'enseignement du français, les activités parascolaires, l'uniforme à l'école, etc.
Le plus drôle dans cette histoire, c'est que certains membres de l'ADQ, le seul parti qui veut abolir les Commissions scolaires, sont de moins en moins enthousiastes face à cette idée. Pourquoi ? Parce que certains d'entre eux se sont présentés aux élections scolaires, tout simplement! C'est difficile d'abolir le poste pour lequel tu te présentes, non? Bref, cette pointe vers l'ADQ avait uniquement pour but de montrer à quel point ce parti fait de l'improvisation politique et à quel point le racollage constitue la base de son programme électoral...
Passons maintenant à la deuxième statistique (45%) c'est le pourcentage de voix par lequel Gérald Tremblay aurait été réélu, s'il y avait eu des élections municipales aujourd'hui. C'est près de la moitié des voix! Et tout ça, après les nombreuses tuiles qui lui sont tombées sur la tête depuis un an, malgré une gestion molle des affaires municipales et après des suggestions loufoques et irréalistes... (L'ONU à Montréal... À quand une grande muraille de Point-aux-Trembles?)
Évidemment, avec une opposition pratiquement absente de la scène politique (sans faire de recherches, nommez moi le ou la chef du parti d'opposition. Moi-même, j'en suis incapable!), c'est assez facile! C'est comme pour le Bonhomme Carnaval! Par qui pourrait-on le remplacer? Ce n'est certainement pas Boule-de-Neige (mascotte de la Fête des Neiges de Montréal) ou Youppi qui pourraient y arriver... Quoique Badaboum (ancienne mascotte des Nordiques de Québec) pourrait peut-être faire le poids!
Bref, tout ça pour dire que même si ça va mal à Montréal, sans opposition solide et visible, Gérald « négociator » Tremblay est là pour rester... Pour le meilleur, et pour l'ONU! ;)
Sur ce, bon café!
Blogue l'Éponge
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